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Äڷγª¿Í ¡®ÀºÇý·Î¿î ¼Ò±Ý¹°¡¯[±Í½Å ¾Ä³ª¶ô ±î¸Ô´Â ¼Ò¸®(638)] À̽ÂÈ£ µ¿È­ÀÛ°¡
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  • ½ÂÀÎ 2020.03.17 17:33
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(1)

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(2)

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(3)

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¡ã Bigorne(¿ÞÂÊ ÇǵÕÇǵÕ) et Chicheface(¿À¸¥ÂÊ ÇÇ°ñ»óÁ¢)

(ºÎ·Ï)

¼øÁ¾åü¸¸....

¼øÁ¾ÀûÀÎ ¿©ÀÚ, ¼öµ¿Àû »îÀ» »ì¾Æ°¡´Â ¿©Àڵ鸸 Àâ¾Æ ¸Ô´Â´Ù. Chicheface is a monster. It was said to devour women who were passive and obedient to their husbands. ³ðÀº ¾îÀ̾ø°í ±¥»ç½º·¯¿î À̾߱⸦ Èļ¼¿¡ ÀÜ¶à ³²°å´Ù. Of French origin, it featured in a number of facetious works from the 15th century and on.

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Sightings date back to the 15th century in Normandy, France.

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ÇÇ°ñ»óÁ¢. ±×·¯³ª ÀÌ»¡Àº ´ë´Ü. The beast is likened to a starved wolf with bovine hind-legs and tail. Its rib cage protrudes from its emaciated belly making it appear weak and fragile, however the mouth bares a sharp set of teeth which are used to maim and tear its prey to shreds.

´Ã ±¾ÁÖ·Á ÀÖ´Â ³ð

Chicheface is as starved as its counterpart Bigorne is satisfied. (BigorneÀº ÇÇ°ñ»óÁ¢°ú »ó¹ÝµÇ´Â ij¸¯ÅÍÀε¥ ³ªÁß¿¡ µû·Î ÀÎ»ç µå¸°´Ù ÇÔ. The Bigorne who only consumed men tyrannised by their wives.)

¡ã Gravure populaire, Bigorne. 뜽¶×±«¼ö.


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(½ÉÈ­ÇнÀ)


Bigorne et Chicheface

Bigorne et Chicheface sont des animaux fantastiques du folklore en Anjou, en Normandie, mais aussi en Auvergne.

La Chicheface (chincheface en Anjou, chichefache, ou encore chichevache, ce qui signifie vilaine mine) est un animal fantastique qu'on prétendait toujours prêt à dévorer les femmes lorsqu'elles avaient le tort de ne pas contredire leur mari.

Dans le Mystère de Sainte-Geneviève, Chicheface qui mange les femmes, allié au monstre Bigorne qui mange les maris, était un animal fabuleux du genre du loup-garou, animal qui se nourrissait exclusivement des femmes qui étaient bonnes et sages, d'où sa maigreur proverbiale car « il ne devait point faire de fréquents ni de copieux repas » : « L'on m'a nommée Chicheface / Aussi seiche qu'une carcasse ».

Bigorne au contraire, qui avait l'apparence d'un tigre, était repu, gros et gras, car il mangeait les hommes tyrannisés par leur femme (« Bons hommes sont sa nourriture ») : « par le corps bleu, la chicheface n'a garde de vous manger, car je puis sûrement juger, que vous êtes fière et rebelle » (tiré de Le Savetier et le Moine et la Femme).

Pour se débarrasser de Chicheface, il fallait faire la fière avec son mari, le prendre à rebours et lui parler orgueilleusement : en effet, elle ne s'en prenait qu'à celles qui parlaient sagement. Ainsi Chicheface finirait par mourir de faim.

On a trouvé deux poèmes, le dit de Bigorne et le dit de Chicheface.

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Origine

L'origine de la facétie « Bigorne et Chicheface » se trouverait dans la seconde rédaction de Renard le Contrefait (rédigé entre 1328 and 1342), représentée par Dame Tigre qui ne se nourrit que de bonnes femmes, et volontiers mangerait.

On trouve dans Jean d'Outremeuse au XIVe siècle Ly myreur des histors, une chronique médiévale, dans la Geste de Liège « Aussi maigre qu'une chicheface », « Car li rois Àlarich, la male chichefache; Et s'astoit aussi maigre qu'une chichefache »6 et l'exclamation : « par sainte Chichefache ! »

Description

Le Dit de la Chicechface la décrit ainsi, les yeux gros comme des corbeilles, et ardents comme des tisons, les dents comme des briques : « Laide estoit de cors et de fache; L'en l'apeloit la chinchefache. Lez denz a Ions comme broqueriex, Et si vous di qu'ele a les iex Aussi gros comme uns corbisons Et clers ardanz comme uns tisons ».

« Laide estoit de cors et de fâche,

L'en l'appeloit la Chincheface ;

La beste parest si sauvage

Conques nus hom tèle ne vit.

Or vous dirai dont ele vit :

Des preudes fames dévorer

Qui sagement savent parler.

Quant la lame a tant de bonté

Que de tout fë la volenté

De son seignor sanz contredit

Cèle ne puet avoir respict

Que tantost ne soit devorée.

N'en i a nule demorée

En Toscane n'en Lombardie

Meismement en Normandie

Ne cuit-je pas qu'il en ait douze. »

Le poète s'adressait ensuite aux dames, pour leur offrir un moyen de déjouer la malice cruelle de la bête :

« Pour Dieu, Dames, dit-il, si la beste vient en ce pays, entourez-vous d'orgueil et de dédains; si votre mari vous parle, répondez-lui tout à rebours ; s'il veut pois, qu'il ait gruau ; gardez-vous bien de rien faire qui lui soit agréable ; alors il faudra bien que la Chicheface meure de faim. »

La Chicheface avait fait partie sinon du monde réel de l'art : sculptures, peintures, gravures théâtre, poésies font allusion à Bigorne et Chicheface. Une peinture de Chicheface est citée par Durand chez un orfèvre d'Amiens mort en 1517 : il en existe des gravures avec l'adresse de Simon Graffart au XVIe siècle.

Contrairement à Chicheface qui est efflanquée, Bigorne est bien pansue. A Villeneuve-Lembron, elle est représentée avec une tête et des pattes de félin, des écailles sur le dos et une longue queue.

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